Bonjour, il y a un an et demi, je vous avais présenté 10 mots impossibles à retenir pour les hispanophones. Avec mon expérience de professeur accumulée, je vous en propose 10 autres. Ce sont des mots, que je répète toute la journée et je suis sûr que mes collègues en font autant. Apprenez-les et vous aurez progressé !
Pour progresser en français en 5 minutes, faites les 2 exercices suivants :
Exercice 1 : Complétez par LA ou LE les phrases suivantes :
Je n’aime ni tomate, ni lait.
J’adore miel et beurre.
Passe-moi sel s’il te plait !
Tu as fait lit ?
couleur de ce pull est moche.
N’oublie pas de prononcer « S » ici.
Connais-tu valeur de l’argent ?
souris est un animal mignon, alors que rat me dégoute.
mer est magnifique à Cuba.
Où est Fanta ?
Exercice 2 : Complétez par UN ou UNE les phrases suivantes :
Je voudrais Coca-Cola s’il vous plait.
C’est douleur terrible !
Nous avons seule planète.
C’est très joli couple.
L’Allemagne a équipe de football extraordinaire.
Je sens odeur de croissant, ici !
C’est saveur intéressante.
Se tromper entre le masculin et le féminin est erreur fréquente.
Pour Noël, je voudrais montre (reloj).
Donne-moi minute et j’arrive.
Dans seconde, je pars.
Il a perdu dent.
C’est là que vous vous trompez : tous les mots en gras ont le genre opposé en espagnol ! La tomate = el tomate, la douleur = el dolor, etc. Si vous apprenez vite que c’est « LA voiture », vous ignorez souvent ces autres mots. Les lettres sont masculines, « un E », « Le B ». Vous vous êtes donc trompés chaque fois que vous avez mis le même genre qu’en espagnol.
J’utilise depuis quelques temps un livre très bien fait : La France au quotidien aux éditions PUG.
C’est un livre destiné à ceux qui ont déjà un niveau intermédiaire (B1/B2).
Apprendre une langue, ce n’est pas que savoir écrire et parler, c’est aussi découvrir une culture. Dans ce livre, il y a 13 thèmes avec des informations simples et utiles. Il permet ainsi de découvrir la vie des Français : la famille, les repas, la santé, les loisirs…
Je trouve ce livre important pour tous ceux qui aiment la France et indispensable pour ceux qui vont vivre en France. Quand je suis arrivé en Catalogne, je ne connaissais pas grand chose sur cette région. Or, dans des soirées, les Catalans me parlaient du FC Barcelona, de la Sant Jordi, des calçots, etc. Et je ne savais rien, je ne pouvais pas parler !
Bref, si vous voulez comprendre ces phrases « J’ai perdu ma carte vitale alors que l’IUFM me demande mon numéro de sécu » ou encore « Ils lui ont supprimé le RSA », voici un livre à découvrir avec un bon professeur.
L’exercice du jour est de retrouver les différents temps et modes des verbes. Je vous aide en mettant une couleur différente :
En vert, c’est le ??????
En bleu, c’est le ????????
En violet, c’est le ????????
En rose, c’est le ????????
En rouge, c’est le ?????
En orange, c’est le ??????
Mon enfant nue sur les galets Le vent dans tes cheveux défaits Comme un printemps sur mon trajet Un diamant tombé d’un coffret Seule la lumière pourrait Défaire nos repères secrets Où mes doigts pris sur tes poignets Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai
Quoi que tu fasses L’amour est partout où tu regardes Dans les moindres recoins de l’espace Dans le moindre rêve où tu t’attardes L’amour comme s’il en pleuvait Nu sur les galets
Le ciel prétend qu’il te connaît Il est si beau c’est sûrement vrai Lui qui ne s’approche jamais Je l’ai vu pris dans tes filets
Le monde a tellement de regrets Tellement de choses qu’on promet Une seule pour laquelle je suis fait Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai Quoi que tu fasses L’amour est partout où tu regardes Dans les moindres recoins de l’espace Dans le moindre rêve où tu t’attardes L’amour comme s’il en pleuvait Nu sur les galets
On s’envolera du même quai Les yeux dans les mêmes reflets Pour cette vie et celle d’après Tu seras mon unique projet
Je m’en irai poser tes portraits A tous les plafonds de tous les palais Sur tous les murs que je trouverai Et juste en dessous, j’écrirai
Que seule la lumière pourrait…
Et mes doigts pris sur tes poignets Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai
Infinitif (sans le « e » final pour les verbes qui finissent par «e »
+ ai, as, a, ons, ez, ont
Parler
Finir
Prendre
Je
parlerai
finirai
prendrai
Tu
parleras
finiras
prendras
Il, Elle, On
parlera
finira
prendra
Nous
parlerons
finirons
prendrons
Vous
parlerez
finirez
prendrez
Ils, Elles
parleront
finiront
prendront
Lors d’un billet précédent, nous avons vu quelques irrégularités (être, avoir, etc.) et l’emploi du futur dans une proposition subordonnée temporelle (et non pas le subjonctif comme en espagnol).
La remarque du jour : Les verbes en -yerchangent l’”y” en “i” devant un “e” muet.
Exemple : appuyer (apoyar).
j’appuierai
tu appuieras
il appuiera
nous appuierons
vous appuierez,
ils appuieront
Beaucoup de verbes au futur dans cette chanson de Diane Tell « La légende de Jimmy » : des verbes réguliers et des irréguliers !
Je l’aimerai (querré)
Tu me donneras (darás)
Je me donnerai
Je n’irai (iré)
Tu seras (seré)
Celui qui le remplacera (sustituirá)
Je revivrai (reviviré)
Il y aura (habrá)
Le temps passera(pasará)
Il restera (quedará)
¡El tiempo pasa muy rápido! Para los 10 primeros lectores que me sigan en Facebook y que dejen un comentario en mi blog, les corregiré una redacción. Dejad un comentario y os contactaré por mail.
Los temas propuestos:
Principiante: Présente-toi! Preséntate!
Principiante + : Qu’est-ce tu as fait ce week-end ? OU Qu’est-ce que tu feras ce week-end ? (¿Qué has hecho este fin de semana O ¿Qué harás este fin de semana?)
Intermedio: Raconte ton meilleur souvenir de vacances.
Intermerdio + : Raconte ton meilleur souvenir d’enfance.
Avanzado: Es-tu d’accord avec cette phrase : le français ne sert à rien, l’anglais suffit ?
Avanzado + : que doit faire l’Europe pour sortir de la crise?
Le conditionnel se forme sur la base verbale utilisée au futur, en rajoutant les terminaisons de… l’imparfait !
Cela donne :
Infinitif (sans le « e » final pour les verbes qui finissent par «e »
+ ais, ais, ait, ions, iez, aient
Parler
Finir
Prendre
Je
parlerais
finirais
prendrais
Tu
parlerais
finirais
prendrais
Il, Elle, On
parlerait
finirait
prendrait
Nous
parlerions
finirions
prendrions
Vous
parleriez
finiriez
prendriez
Ils, Elles
parleraient
finiraient
prendraient
Quelques irrégularités :
Être : je serais, tu serais…
Avoir : j’aurais, tu aurais….
Aller : j’irais, tu irais
Faire : je ferais, tu ferais…
Pouvoir : je pourrais, tu pourrais
Vouloir : je voudrais, tu voudrais,
Venir : je viendrais, tu viendrais
Voir : je verrais, tu verrais
Beaucoup de verbes au futur dans cette chanson de Diane Tell “Si j’étais un homme” : des verbes réguliers et des irréguliers !
Moi, si j’étais un homme, je serais capitaine
D’un bateau vert et blanc,
D’une élégance rare et plus fort que l’ébène
Pour les trop mauvais temps.
Je t’emmènerais en voyage
Voir les plus beaux pays du monde.
J’ te ferais l’amour sur la plage
En savourant chaque seconde
Où mon corps engourdi s’enflamme
Jusqu’à s’endormir dans tes bras,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
On ne dit pas ces choses-là.
Je t’offrirais de beaux bijoux,
Des fleurs pour ton appartement,
Des parfums à vous rendre fou
Et, juste à côté de Milan,
Dans une ville qu’on appelle Bergame,
Je te ferais construire une villa,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
On n’achète pas ces choses-là.
Il faut dire que les temps ont changé.
De nos jours, c’est chacun pour soi.
Ces histoires d’amour démodées
N’arrivent qu’au cinéma.
On devient économe.
C’est dommage : moi j’aurais bien aimé (conditionnel passé : habría gustado)
Un peu plus d’humour et de tendresse.
Si les hommes n’étaient pas si pressés
De prendre maîtresse…
Ah ! si j’étais un homme !
Je t’appellerais tous les jours
Rien que pour entendre ta voix.
Je t’appellerais “mon amour”, Insisterais pour qu’on se voie
Et t’inventerais un programme
À l’allure d’un soir de gala,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
Ces choses-là ne se font pas.
Il faut dire que les temps ont changé.
De nos jours, c’est chacun pour soi.
Ces histoires d’amour démodées
N’arrivent qu’au cinéma.
On devient économe.
C’est dommage, moi j’aurais bien aimé
Un peu plus d’humour et de tendresse.
Si les hommes n’étaient pas si pressés
De prendre maîtresse…
Ah ! si j’étais un homme,
Je serais romantique…
Infinitif (sans le « e » final pour les verbes qui finissent par «e »
+ ai, as, a, ons, ez, ont
Parler
Finir
Prendre
Je
parlerai
finirai
prendrai
Tu
parleras
finiras
prendras
Il
parlera
finira
prendra
Nous
parlerons
finirons
prendrons
Vous
parlerez
finirez
prendrez
Ils
parleront
finiront
prendront
Quelques irrégularités :
Être : je serai, tu seras…
Avoir : j’aurai, tu auras….
Aller : j’irai, tu iras
Faire : je ferai, tu feras…
Pouvoir : je pourrai, tu pourras
Vouloir : je voudrai, tu voudras,
Venir : je viendrai, tu viendras
Voir : je verrai, tu verras
Une remarque importante : en français, on emploie le futur dans une proposition subordonnée temporelle (et non pas le subjonctif comme en espagnol).
Exemples :
Je lui dirai dès qu’il arrivera (en cuanto llegue, se lo diré)
Qu’est-ce que tu feras lorsque ton contrat prendra fin ? Qué harás cuando termine tu contrato ?
Beaucoup de verbes au futur dans cette chanson de Claude Nougaro : des verbes réguliers et des irréguliers !
Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
L’amour c’est fait pour ça, tu verras, tu verras
Je ferai plus le con, j’apprendrai ma leçon
Sur le bout de tes doigts, tu verras, tu verras
Tu l’auras, ta maison avec des tuiles bleues
Des croisées d’hortensias, des palmiers plein les cieux
Des hivers crépitants, près du chat angora
Et je m’endormirai, tu verras, tu verras
Le devoir accompli, couché tout contre toi
Avec dans mes greniers, mes caves et mes toits
Tous les rêves du monde
Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
La vie, c’est fait pour ça, tu verras, tu verras
Tu verras mon stylo emplumé de soleil
Neiger sur le papier l’archange du réveil
Je me réveillerai, tu verras, tu verras
Tout rayé de soleil, ah, le joli forçat!
Et j’irai réveiller le bonheur dans ses draps
Je crèv’rai (crèverai) son sommeil, tu verras, tu verras
Je crèv’rai le sommier, tu verras, tu verras
En t’inventant l’amour dans le cœur de mes bras
Jusqu’au matin du monde
Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
Le diable est fait pour ça, tu verras, tu verras
Je ferai le voyou, tu verras, tu verras
Je boirai comme un trou et qui vivra mourra
Tu me ramasseras dans tes yeux de rosée
Et je t’insulterai dans du verre brisé
Je serai fou furieux, tu verras, tu verras
Contre toi, contre tous, et surtout contre moi
La porte de mon cœur grondera, sautera
Car la poudre et la foudre, c’est fait pour que les rats
Envahissent le monde
Ah, tu verras, tu verras
Tout recommencera, tu verras, tu verras
Mozart est fait pour ça, tu verras, entendras
Tu verras notre enfant étoilé de sueur
S’endormir gentiment à l’ombre de ses sœurs
Et revenir vers nous scintillant de vigueur
Tu verras mon ami dans les os de mes bras
Craquer du fin bonheur de se sentir aidé
Tu me verras, chérie, allumer des clartés
Et tu verras tous ceux qu’on croyait décédés
Reprendre souffle et vie dans la chair de ma voix
Jusqu’à la fin des mondes
En ce jour de journée internationale de la femme, je vous souhaite une bonne journée à vous, Mesdames et Mesdemoiselles, et je publie une chanson qui devrait vous plaire.
Les verbes en rouge sont à l’imparfait, vous pouvez apprendre à le former ici.
Je fréquentais alors des hommes un peu bizarres
Aussi légers que la cendre de leurs cigares
Ils donnaient des soirées au château de Versailles
Ce n’étaient que des châteaux de paille
Et je perdais mon temps dans ce désert doré
J’étais seule quand je t’ai rencontré
Les autres s’enterraient, toi tu étais vivant
Tu chantais comme chante un enfant
Tu étais gai comme un italien
Quand il sait qu’il aura de l’amour et du vin
Et enfin pour la première fois
Je me suis enfin sentie :
Femme, femme, une femme avec toi
Femme, femme, une femme avec toi
Tu ressemblais un peu à cet air d’avant
Où galopaient des chevaux tous blancs
Ton visage était grave et ton sourire clair
Je marchais tout droit vers ta lumière
Aujourd’hui quoi qu’on fasse
Nous faisons l’amour
Près de toi le temps parait si court
Parce que tu es un homme et que tu es gentil
Et tu sais rendre belle nos vies
Toi tu es gai comme un italien
Quand il sait qu’il aura de l’amour et du vin
C’est toujours comme la première fois
Quand je suis enfin devenue :
Femme, femme, une femme avec toi
Femme, oh! femme, une femme avec toi
Femme, femme, une femme avec toi.